4 février 2021 : Visite de la salle de machines
Entre le 3 et le 4 Février, la totalité des personnes à bord du navire a été testée pour détecter d’éventuels cas de COVID-19 à bord, afin de permettre notre débarquement -dans un peu moins de 3 semaines- à Kerguelen. Personnellement, j’ai décidé de me faire tester dès 09h30 par la médecin de bord, Mélanie Bauducel– rien de tel pour commencer la journée. Peut-être que la Rose des Sables (préparé maison !) qu’elle nous a donné après nous avoir chatouillé le nez me rend moins objectif… mais des six tests PCR que j’ai subis l’année dernière, je peux vous assurer qu’elle est de loin la plus délicate ! De surcroît, la médecin a confirmé les résultats : personne n’est positif !
Comme les bonnes nouvelles ne viennent pas seules, nous avons eu l’occasion, cet après-midi, de visiter la salle des machines du Marion Dufresne. Mieux encore, pour nous autres non-francophone, une visite spéciale english a été prévu ! Six jeunes scientifiques (deux britanniques, un sud-africain, un taïwanais, un espagnol et un français (que nous avons aimablement accepté dans l’équipe, en échange de la traduction de ce post ?)) ont suivi Elise, la troisième mécanicienne, pour un détour dans les entrailles du navire.
La visite a commencé par une présentation du quotidien d’un mécanicien à bord du Marion Dufresne, avec pour support les écrans de la salle des commandes des moteurs. On nous a ensuite conduit à travers une multitude de salles, plus bruyantes les unes que les autres ! La première abrite les trois gigantesques et puissants moteurs diesel Wartsila – dont deux seulement fonctionnaient en même temps. Pour nous maintenir en station (le but étant de rester à une position fixe), les moteurs fonctionnaient à 20% de leur capacité. Nous avons ensuite pu voir d’autres systèmes divers et variés, « de plus petite taille » (au moins par rapport aux moteurs), dont, entre autres, trois usines de dessalement (le navire utilise actuellement environ 10m3 d’eau par jour), le système de gestion des eaux usées et le mécanisme hydraulique de direction et de transmission.
Nous avons terminé la visite dans l’une des sections les plus importantes du navire : la cuisine. Nous avons pu constater, avec grande joie, que les réfrigérateurs sont encore à moitié pleins (les pessimistes diront à moitié vides) et que nous n’aurons, a priori, pas de problèmes de vivres pour le reste de la mission.
Après cette superbe visite, nous sommes tous de retour au travail pour analyser nos échantillons et préparer l’arrivée des prochaines stations !
N.B. : traduit en Français par Lloyd (aka. Llyod) Izard